L'Albanie propose une nouvelle loi pour mettre fin à l'interdiction des jeux d'argent


Le gouvernement de Albanie a proposé une loi AML (Anti-Money Laundering) stricte avant de légaliser les jeux de hasard. Le "projet de loi" est actuellement examiné par le gouvernement albanais pour mettre fin à l'interdiction de cinq ans des paris sportifs et jeux de casino en ligne.
Le gouvernement albanais a interdit toutes les activités de jeu en dehors des casinos publics en 2018. Mais à la fin de l'année dernière, le Premier ministre du pays, Edi Rama, a annoncé que l'interdiction générale serait levée car le crime organisé était toujours endémique.
Le projet de loi, créé par le ministère des Finances et de l'Économie, vise à mettre en place un secteur contrôlé des jeux d'argent en ligne dirigé par casinos en ligne réglementés et paris sportifs. S'ils sont approuvés, les opérateurs doivent respecter des réglementations strictes en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et de conformité des consommateurs.
- La loi suggère que les opérateurs ne devraient accepter que les paiements numériques administrés par des agents autorisés tels que The Albanian Post et Western Union. Les joueurs utiliseront des banques enregistrées localement et des institutions financières certifiées par la Banque d'Albanie pour réduire le blanchiment d'argent.
- Pendant ce temps, les opérateurs disposant d'une licence valide dans le pays doivent payer rapidement les gains et toujours conserver une somme d'au moins 1,5 million d'euros sur un compte bancaire désigné. Cela devrait représenter au moins 5 % du total des dépôts effectués par les joueurs au cours de l'exercice écoulé.
- Les opérateurs agréés doivent enregistrer leurs sociétés auprès du Centre national des entreprises. En outre, leur direction et leurs actionnaires seront contrôlés pour vérifier les condamnations pénales ou toute procédure judiciaire liée à des infractions pénales. Et pour aider à soutenir les projets sportifs, culturels et sociaux, le gouvernement albanais propose un impôt sur les sociétés de 15 %.
Quant aux casinos terrestres, ils doivent mettre de côté 0,4 % de leurs revenus annuels dans le fonds et payer un impôt sur les sociétés de 15 %. La Loterie Nationale versera également 5,4 % de son chiffre d'affaires annuel au même fonds.
Avant la restriction, plus de 4 470 sociétés de jeu opéraient dans tout le pays. Heureusement, le « projet de loi » ne précise pas le nombre de licences que le gouvernement peut délivrer ou le nombre de comptes de joueurs créés dans les casinos en ligne sous licence.
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